Non au contrôle technique des deux-roues motorisés !

Faisant fi de l'engagement pris il y a un an de ne pas introduire de nouvelle réglementation à l'égard des 2RM (deux-roues motorisés) qui n'ait été discutée avec les usagers, le gouvernement a décidé la mise en place prochaine d'un contrôle technique obligatoire biennal pour tous les cyclomoteurs. La Délégation Interministérielle à la Sécurité et à la Circulation Routière (DSCR) justifie cette mesure au nom de la lutte contre les pratiques de débridage courantes dans cette catégorie de véhicules essentiellement utilisée par de jeunes conducteurs…

"La FFMC réaffirme que la sinistralité des cyclomoteurs est avant tout une question de comportements et de manque de formation de leurs utilisateurs trop peu sensibilisés aux enjeux de sécurité routière. Le rapport Maids souligne en effet qu'à peine 1% des accidents de 2RM sont imputables à l'état du véhicule. En fait, le but inavoué du contrôle technique est surtout décourager les cyclomotoristes de débrider leur véhicule. Or le rapport Guyot censé inspirer les pouvoirs publics en matière de sécurité routière des deux-roues motorisés (2RM) affirme en toutes lettres que « ce n'est pas le contrôle technique qui fera sensiblement baisser le débridage »

Les pouvoirs publics, toujours avides de solutions simplistes, privilégie encore une fois la répression plutôt que la prévention. La FFMC fera face et appelle plus que jamais les motards, scootéristes et cyclomotoristes à se mobiliser nombreux pour la défense du deux roues motorisé.

La FFMC dénonce cette méthode du fait accompli et elle appelle l'ensemble des usagers de 2RM à s'y opposer, en se rapprochant des antennes locales de la FFMC, bien décidées à bloquer les grandes villes de France et qui organisent le 23 octobre prochain la résistance à la mise en place de cette mesure dont la seule finalité sera d'enrichir des groupes privés et leurs actionnaires.

*selon l'étude européenne MAIDS, seule étude d'importance et récente sur l'accidentologie moto en Europe, seuls 0,7% des accidents sont liés à un élément technique (http://www.maids-study.eu)

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