RSV du chef
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cariconi
sdf
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RSV du chef
Voilou un beau jour de vidange, alors que j’avais oublié ma clé à filtre à la maison, le chef m’a généreusement tendu la clé de son b’twin.
Monter sur la grosse aprilia full barouf, une sportive, qui plus est, en 1000… pouah. Mélange d’excitation et d’inquiètude. Qu’est-ce qu’elle a dans le sac ? C’est avec un poil d’émotion que je m’équipe.
Tourne le contact, un coup de démarreur avec un poil de gaz… Braoum. Plouf. Re-contact. Gningningnin braoum. Plouf. Bon on va mettre ça sur le coup de l’émotion. Re-re-conctact. Gnignignigni braoum plop plop plop plop plop. Ca y est elle chante !
Positionnage
Ouf enfin une bécane à la hauteur de selle respectable. On est bien en avant, sur les bracelets. Bah c’est sur, ça change de la position du SV !
La position est agréable tout de même, est donne envie d’essorer un peu. Sauf que mon trajet sera uniquement urbain. Bon on va se garder çà sous le coude alors.
Le réservoir est bien foutu, on arrive à avoir une position ferme, bien calé.
Ca donne envie tout çà !!!
Roulage
1ère. Clong. Allez c’est parti.
Parcours citadin, sous le soleil. Les commandes sont fermes, les vitesses verrouillent bien.
Sauf que… arrive le premier feu rouge. Bon je choppe les freins. ‘tain ça mord là devant ! la bécane s’arrête (et moi aussi ) puis viens le moment de relâcher l’embrayage, et de retrouver le point mort… mais où c’est qu’il est celui là ? Je l’avais, avant de partir, mais j’ai du le laisser au garage. Pas moyen de mettre le pied dessus. Les clonk et re-clonk s’enchaînent et se ressemblent, mais point de voyant vert au tableau de bord. Bon j’ai compris, on va garder la main sur l’embrayage. Sauf qu’au bout de 3 /4 feux rouges, la main gauche commence à se faire sentir.
Finalement je prends le coup de passer le N en roulant, avant de m’arrêter. C’est sûr, on perd le gros frein moteur de l’italienne mais ça évite de piquer une suée à chaque feu rouge.
En parlant de suer, on pourra également parler des ventilo qui chauffent admirablement bien les jambes !!
Bref j’arrive à la maison, j’effectue ma course et là… bah je ne vais pas rentrer comme çà non plus, donc direction les autoroutes allemandes pour voir ce qu’elle a dans le bide.
Tirage.
Pouah, je tire tranquillement dessus, pour laisser la chauffe progressive, en bas régime. Ca cogne, ça secoue, mais ça tracte et j’aime bien çà. On enroule à droite pour accélérer, on relâche à droite pour freiner. C’est coupleux… mais qu’est-ce que ça va donner dans les tours ?
C’est mon premier essai d’un mille… on passe la barrière de cognage vers 3500 puis ça pousse, 4500, ça pousse, 6500, ça commence à aller très fort là, 8000… pfiouh. Le shift light s’allume, la raison me rappelle à l’ordre. On va relâcher les gaz, coup d’œil sur la vitesse, bon ok, effectivement la sensation de vitesse est toute autre. On est confort à rouler vite !!
Secouage
Bah un ptit peu de ptites routes pour voir. Effectivement ça secoue, effectivement on ressent la route, mais moins que ce que j’aurai pû penser. Ca filtre tout de même et c’est un rail. Ca se place bien, c’est rigide. Tout est ferme, et elle attend que çà l’Aprilia, un bonzomme qui la manipule fermement. M’enfin pour l’heure hein, c’est celle du copain alors on va rester tranquille.
Grattage
Le tableau de bord est suréquipé, ce qui aura au moins l’avantage de faire passer le temps aux feux rouges.
Je ramène ensuite la bête à son propriétaire. Mais ce n’est pas fini.
Lors da la virée en Ardèche de ce printemps, j’ai pû à nouveau l’essayer, sur de la petite route sinueuse, et sur du roulant, pendant une matinée.
J’ai été surpris par la maniabilité. Là où le SV est à l’aise (lent sinueux), le RSV l’est aussi même si on ne peut pas exploiter les watts. Ca verse pas trop mal, et on prend plaisir à rouler tranquillement sur le couple. On ne se prend pas non plus de grands coups d’amorto dans le dos.
Sur nationale, la vitesse de croisière est bien trop élevée au regard de la réglementation. Petit à petit, on apprend à dompter le V60 et à s’habituer à la grosse poussée, aux vibrations. Je dis petit à petit car il faut certainement une paire de bornes avant de dompter la bête.
D’autant plus que ce RSV là a deux dents en moins en sortie de boîte.
Epilogue TLR (sœur jumelle ?)
Pour conforter l’essai, j’ai pu essayer un TLR de chez suz, de 1999.
D’origine au niveau des échappements, de l’amorto AR et du PSB. Et à deux dessus, avec la stoufette.
Sur le TLR niveau moteur un premier palier à 4000 puis un autre à 7000tr/min. On est un peu dans le même esprit niveau courbe moteur mais en revanche la poussée est moins forte sur le TLR. C’est sans doute dû au PSB, car les valeurs de couple sur les deux bécanes sont quasi similaires.
Sur la position on est un peu moins sur les poignets que sur le RSV. On est bien calé dans la bulle, on retrouve un peu la même vitesse de croisière.
Les suspat sont plus souples que sur le RSV, les réglages sont peut être à revoir.
Niveau tableau de bord, c’est un saut en arrière. Les deux bécanes de l’essai sont de la même année, cependant le tableau du TLR date plus des années 90 que de 2000. Seule une sonde de température moteur analogique indique la température moteur.
Pour conclure, au guidon, le RSV rappelle qu’il faut rester humble vis-à-vis de la machine. Assez brutale dans son comportement, elle donne envie de rouler rouler… C’est là toute la problématique de cette brêle, ennivrante et affolante. La moto plaisir ou la moto raisonnable ?
Le TLR a fait pâle figure à coté, mais une fois de plus cette histoire de PSB entache l’essai.
Mais ça reste deux belles bécanes qui invitent à rouler sérieusement. C'est leur avantage et leur défaut, avec elles, rouler tranquille signifie 160.
Monter sur la grosse aprilia full barouf, une sportive, qui plus est, en 1000… pouah. Mélange d’excitation et d’inquiètude. Qu’est-ce qu’elle a dans le sac ? C’est avec un poil d’émotion que je m’équipe.
Tourne le contact, un coup de démarreur avec un poil de gaz… Braoum. Plouf. Re-contact. Gningningnin braoum. Plouf. Bon on va mettre ça sur le coup de l’émotion. Re-re-conctact. Gnignignigni braoum plop plop plop plop plop. Ca y est elle chante !
Positionnage
Ouf enfin une bécane à la hauteur de selle respectable. On est bien en avant, sur les bracelets. Bah c’est sur, ça change de la position du SV !
La position est agréable tout de même, est donne envie d’essorer un peu. Sauf que mon trajet sera uniquement urbain. Bon on va se garder çà sous le coude alors.
Le réservoir est bien foutu, on arrive à avoir une position ferme, bien calé.
Ca donne envie tout çà !!!
Roulage
1ère. Clong. Allez c’est parti.
Parcours citadin, sous le soleil. Les commandes sont fermes, les vitesses verrouillent bien.
Sauf que… arrive le premier feu rouge. Bon je choppe les freins. ‘tain ça mord là devant ! la bécane s’arrête (et moi aussi ) puis viens le moment de relâcher l’embrayage, et de retrouver le point mort… mais où c’est qu’il est celui là ? Je l’avais, avant de partir, mais j’ai du le laisser au garage. Pas moyen de mettre le pied dessus. Les clonk et re-clonk s’enchaînent et se ressemblent, mais point de voyant vert au tableau de bord. Bon j’ai compris, on va garder la main sur l’embrayage. Sauf qu’au bout de 3 /4 feux rouges, la main gauche commence à se faire sentir.
Finalement je prends le coup de passer le N en roulant, avant de m’arrêter. C’est sûr, on perd le gros frein moteur de l’italienne mais ça évite de piquer une suée à chaque feu rouge.
En parlant de suer, on pourra également parler des ventilo qui chauffent admirablement bien les jambes !!
Bref j’arrive à la maison, j’effectue ma course et là… bah je ne vais pas rentrer comme çà non plus, donc direction les autoroutes allemandes pour voir ce qu’elle a dans le bide.
Tirage.
Pouah, je tire tranquillement dessus, pour laisser la chauffe progressive, en bas régime. Ca cogne, ça secoue, mais ça tracte et j’aime bien çà. On enroule à droite pour accélérer, on relâche à droite pour freiner. C’est coupleux… mais qu’est-ce que ça va donner dans les tours ?
C’est mon premier essai d’un mille… on passe la barrière de cognage vers 3500 puis ça pousse, 4500, ça pousse, 6500, ça commence à aller très fort là, 8000… pfiouh. Le shift light s’allume, la raison me rappelle à l’ordre. On va relâcher les gaz, coup d’œil sur la vitesse, bon ok, effectivement la sensation de vitesse est toute autre. On est confort à rouler vite !!
Secouage
Bah un ptit peu de ptites routes pour voir. Effectivement ça secoue, effectivement on ressent la route, mais moins que ce que j’aurai pû penser. Ca filtre tout de même et c’est un rail. Ca se place bien, c’est rigide. Tout est ferme, et elle attend que çà l’Aprilia, un bonzomme qui la manipule fermement. M’enfin pour l’heure hein, c’est celle du copain alors on va rester tranquille.
Grattage
Le tableau de bord est suréquipé, ce qui aura au moins l’avantage de faire passer le temps aux feux rouges.
Je ramène ensuite la bête à son propriétaire. Mais ce n’est pas fini.
Lors da la virée en Ardèche de ce printemps, j’ai pû à nouveau l’essayer, sur de la petite route sinueuse, et sur du roulant, pendant une matinée.
J’ai été surpris par la maniabilité. Là où le SV est à l’aise (lent sinueux), le RSV l’est aussi même si on ne peut pas exploiter les watts. Ca verse pas trop mal, et on prend plaisir à rouler tranquillement sur le couple. On ne se prend pas non plus de grands coups d’amorto dans le dos.
Sur nationale, la vitesse de croisière est bien trop élevée au regard de la réglementation. Petit à petit, on apprend à dompter le V60 et à s’habituer à la grosse poussée, aux vibrations. Je dis petit à petit car il faut certainement une paire de bornes avant de dompter la bête.
D’autant plus que ce RSV là a deux dents en moins en sortie de boîte.
Epilogue TLR (sœur jumelle ?)
Pour conforter l’essai, j’ai pu essayer un TLR de chez suz, de 1999.
D’origine au niveau des échappements, de l’amorto AR et du PSB. Et à deux dessus, avec la stoufette.
Sur le TLR niveau moteur un premier palier à 4000 puis un autre à 7000tr/min. On est un peu dans le même esprit niveau courbe moteur mais en revanche la poussée est moins forte sur le TLR. C’est sans doute dû au PSB, car les valeurs de couple sur les deux bécanes sont quasi similaires.
Sur la position on est un peu moins sur les poignets que sur le RSV. On est bien calé dans la bulle, on retrouve un peu la même vitesse de croisière.
Les suspat sont plus souples que sur le RSV, les réglages sont peut être à revoir.
Niveau tableau de bord, c’est un saut en arrière. Les deux bécanes de l’essai sont de la même année, cependant le tableau du TLR date plus des années 90 que de 2000. Seule une sonde de température moteur analogique indique la température moteur.
Pour conclure, au guidon, le RSV rappelle qu’il faut rester humble vis-à-vis de la machine. Assez brutale dans son comportement, elle donne envie de rouler rouler… C’est là toute la problématique de cette brêle, ennivrante et affolante. La moto plaisir ou la moto raisonnable ?
Le TLR a fait pâle figure à coté, mais une fois de plus cette histoire de PSB entache l’essai.
Mais ça reste deux belles bécanes qui invitent à rouler sérieusement. C'est leur avantage et leur défaut, avec elles, rouler tranquille signifie 160.
sdf- Modobalade
- Nombre de messages : 3050
Age : 43
Nugget's : 0
Date d'inscription : 18/04/2008
Re: RSV du chef
Bel essai et surtout beau CR .
Tu vas finir par être notre testeur officiel de motoculteur
Et dire qu'il te l'a prêté deux fois et que moi j'attends toujours...
C'est vraiment trop injuste
Tu vas finir par être notre testeur officiel de motoculteur
Et dire qu'il te l'a prêté deux fois et que moi j'attends toujours...
C'est vraiment trop injuste
cariconi- Pilote superbike
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Localisation : Dans la plaine...
Moto : 1 GEX pour 2
Nugget's : 156
Date d'inscription : 03/10/2008
Re: RSV du chef
Je lui ai preté avant qu'il fasse frotter le genou.
maintenant j ai peur...
mais il a une fiere allure dessus le Stouf
maintenant j ai peur...
mais il a une fiere allure dessus le Stouf
Re: RSV du chef
Merci "Mosieur" Stouf...bel essai..!!!
LE PATER- Modoconseil
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Age : 64
Localisation : DIJON
Moto : LUDIX 50 Kité Malossi
Nugget's : 191
Date d'inscription : 04/04/2008
Re: RSV du chef
super ton teste , pour info kawasaki fait esayer la zx10r blanche ou la zx6r quelqun va les tester ??? il faut en profiter si vous avez un trou dans la semaine , teste une 1000 super sport c est bien cool ya que ducatie et kawa qui les font teste sur dijon , biensure en 106ch
olivier21380- Pilote MOV'21 's team
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Date d'inscription : 25/04/2008
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